les aventures en long de Cecilia et Marquito au pays qui s'étire

21 mayo 2006

27 avril / 19 mai 2006

18 mayo 2006

Etoiles d'Atacama

San Pedro se situe tout au nord du Chili dans le désert d'Atacama, le plus aride du monde parait-il. On y retrouve les murs d'adobe blanchis, les rues sablonneuses et la Cumbia (musique populaire) qui nous sont chers depuis notre passage dans la Quebrada de Humahuaca (rampe ascendante de l'Argentine à l'altiplano bolivien).
Hé oui, il y a 6 mois nous traversions le Sud Ouest de la Bolivie et passions pas loin d'ici, juste derrière le volcan Licancabur (5900 et des poussières) qu'on voit sur les photos ci-dessus.
Il se trouve à une quarantaine de km et nous fait bien envie. Le versant chilien est truffé de mines antipersonnel (... quand les hommes vivront d'amour...) mais en prenant un taxi jusqu'à la frontière on pourrait le contourner et le gravir du côté bolivien à condition d'emmener beaucoup d'eau. Enfin, ça restera du domaine de l'imagination : depuis notre passage en Bolivie nous avons perdu l'acclimatation à 5000 (il faudrait passer au moins une semaine au dessus de 3000m) ... alors un 6000, pas fous !

Pour avoir passé de nombreuses nuits sous la tente, et quelques unes à la belle, les étoiles tiennent le beau rôle dans notre voyage. La croix du sud ! La vue étonnante sur la voie lactée...
Un astronome français s'est installé dans ce coin reculé et organise des soirées d'observation. On saute sur l'occasion. Nous repérons les constellations, les planètes, apprenons les bases de l'orientation aux étoiles, observons d'autres galaxies. La nuit est froide (juste en dessous de zéro) et sans lune. Ces étoiles inconnues en Europe sont d'une brillance extraordinaire, on en voit les variations colorées à l'oeil nu. Leur lente rotation au dessus de nos têtes permet de déchiffrer le mouvement de la terre et on pense à notre vieux continent, là-bas, de l'autre côté.
Millions de galaxies, richesse, diversité infinie, ouverture, orientation, voyage.

17 mayo 2006

Balade au bord du Pacifique

Pan de Azucar

La côte pacifique chilienne de Caldera à Chañaral, qu'on passe en bus, collés aux vitres comme des mouches, les yeux écarquillés, doit être le paradis des photographes. La roche ocre et noire, finement découpée, divise le rang serré des vagues derrière les baraquements bariolés des villages de pêcheurs. Image très nette, hyper détaillée.
La ville de Chañaral est encore aujourd'hui poluée par la poussière d'une mine exploitée il y a une cinquantaine d'années par les américains. Les enfants souffrent de maladies respiratoires... mais des exemples d'exploitations honteuses dont bénéficient les pays occidentaux par le biais de la corruption politique, il n'y a que ça en Amérique du Sud ! Reste aux habitants la pollution, de l'air, de la terre, de l'eau.

Où j'en étais ? Ah oui, de belles photos ! Vous aurez remarqué qu'on ne photographie que très rarement les habitants des lieux qu'on traverse. C'est par pudeur. On a sans doute tort, mais on ose pas souvent leur demander. Quelques fois ce sont eux qui demandent. On en a trouvé, des visages : magnifiques, travaillés, captivants. Mais sur le moment, vous êtes d'accord, c'est toujours mieux de répondre aux regards que d'y planter un flash. Et puis c'est un boulot à part entière de faire des portraits, une démarche particulière, un investissement. Une autre fois peut-être ?

Pour profiter de la côte, on s'est dégotté un parc national à contre saison, comme d'hab. Pan de Azucar est complètement abandonné, si ce n'est des pêcheurs, des pélicans et des chats. On campe juste à côté de leur village et de la crique où ils débarquent et préparent les poissons.

Ces derniers jours trois plongeurs ont rassemblé 26 000 erizos/oursins dans des filets restés immergés au large. Ce matin un camion est arrivé pour les charger. Mais il faut arracher ces paquets d'une cinquantaine de kg au flux et reflux des vagues. Les gars sont épuisés et en bon gringo je vais leur donner un coup de main. Du coup ils me font goûter les oursins, mais crus, ouverts à même le rocher...hmmm énergétique !
Pour info la presque totalité des fruits de mer récoltés ici est exportée au Japon. Tu n'as pas vu mes oursins, Marine ?

Le style de route où on fait du stop... merci le yamm et les échecs !

10 mayo 2006

Petit tour dans la Cordillière

Cascada de las Animas

Volcán San Jose

Valle del Morado

Cerro El Morado

03 mayo 2006

Santiago et Valparaiso

Expo Mirando a Miró - Bernardita Vattier - Museo de Bellas Artes

Expo mexicaine Del cuerpo al cosmos - Palacio de la Moneda


Expo Diarios - Kuitca - Museo de Bellas Artes


A Temuco on choisit le train de nuit pour rejoindre Santiago. La ligne est nouvelle et tout le monde prend son travail très à coeur, notamment le speaker qui répète sur tous les tons que c'est dangeureux de s'approcher des voies. Petit sketch du steward qui nous indique, rouleau de PQ à la main, où sont les toilettes... Il nous a bien fait rigoler ! Mais on rigolait moins quand il est venu nous réveiller en pleine nuit : distribution d'oreillers oblige !

A Santiago on débarque chez Mina, Patricio et Damian. Ils nous accueillent à bras ouverts, nous logent dans leur bel appartement et nous donnent de précieux conseils pour la découverte de la ville et ses environs. Merci ! Et merci Flo pour nous avoir (re)mis en contact avec Mina !
En plus Damian, 6 ans 1/2, est en vacances et c'est avec lui que l'on se lance dans la visite des musées, comme celui des sciences et techniques (toujours sympa a faire avec un enfant, les musées interactifs !), d'art précolombien, des beaux-arts, d'Histoire Naturelle, on va même au zoo ! A travers ces visites on découvre une ville qu'on aime bien, malgré sa couche de pollution...
On fait aussi une grande sortie à Valparaiso. Coup de coeur. Avec Damian on dessine, on joue à éviter les vagues, on se court après dans la rue... Qui a ou n'a pas 6 ans ?

Au moment de partir on découvre que l'on n'a plus les passeports (gloups...) on amorce les démarches administratives et on part dans la proche Cordillière en attendant des nouvelles de l'ambassade.

28 abril 2006

Bonjour Chili !

Traversée du parc Villarica au petit matin, dans la brume.
Arrivés à Pucón, attrapés à la sortie du bus par une petite dame, Sylvia, qui nous propose une "cabañita", normalement maison sommaire mais indépendante. On comprend vite que la propriétaire est inclue dans le prix ! Mais c'est une personne bien aimable. Notre objectif : gravir le Villarica, 2840m, volcan actif aux pentes enneigées !

On monte avec un guide, Geison, et Gino, californien. La montée se passe bien malgré le très fort vent qui projette de la glace et nous déstabilise (mais on s'accroche à nos piolets !). On arrive dans les premiers (sur une floppée... voir l'Incal : "ce qui est en haut") au bord du cratère fumant de vapeur d'eau souffrée qui nous prend a la gorge... aaarghh...

On reste quand même près de 20 minutes à scruter le fond, mais seul notre guide dans les premiers instants a pu voir une gerbe de lave (Ouais mon oeil Geison, on la connait celle-là !). Mais bon, on a la vue sur le Lanin, qui nous obsède toujours autant !

Le soir, asado avec l'équipe et discussion arrosée au Pisco, alcool chilien (et péruvien), dans le jardin de Sylvia.